… masque deux problèmes. Comme je le disais tout à l'heure, il n'est pas fait référence au coefficient d'ajustement, qui pourra continuer d'évoluer librement. Cette disposition, ainsi, ne garantit en rien le niveau des pensions : il suffira d'abaisser ce coefficient, qui n'est soumis à aucun plancher.
Deuxième problème : le plancher que vous fixez, à savoir le niveau de l'inflation, est étrange. Vous avez commencé par indiquer que les pensions seraient indexées sur les salaires, avant de sortir de votre chapeau le revenu moyen d'activité par tête, indicateur qui n'existe pas et n'est pas reconnu par l'INSEE. Dès lors, il n'est nullement assuré que la valeur du point et le niveau des pensions ne baisseront pas ; votre garantie n'en est pas une.
J'ajouterai un chiffre très simple : la part des plus de 65 ans dans la population passera de 20 % à 27 % d'ici à 2050. Tout le monde peut donc comprendre que, si vous gelez la part du PIB attribuée aux retraités, les pensions baisseront forcément : il y aura plus de monde autour du même gâteau.