J'aimerais reprendre l'exemple de l'actif né le 2 janvier 1975 et partant en retraite le 2 janvier 2030, à cinquante-cinq ans. Nous devons obtenir un chiffre à son sujet.
Plus généralement, certaines données sont déterminantes pour restaurer la confiance que le texte échoue tant à susciter. Nous devons faire toute la clarté sur chaque paramètre. Celui que j'évoque ici est fondamental : il s'agit de la valeur d'acquisition et de la valeur de service du point de retraite.
Il faut offrir la sécurité à chaque retraité, quel que soit le moment où il décide de partir en retraite. Cela suppose une information collective et une information individuelle, qui pour l'heure font tant défaut, car le texte souffre d'un manque de lisibilité.
Le présent sous-amendement vise à inscrire dans le marbre de la loi que le régime universel de retraite garantira aux gens partant en retraite un niveau de pension prévisible, ce qui suppose de diffuser l'information à ce sujet.
Comment pouvez-vous buter sur la nécessité d'assurer une information claire et lisible à chaque retraité ? La retraite ressortit au patrimoine collectif. Ce qui provoque une telle anxiété parmi nos concitoyens est l'ignorance et l'incompréhension dans lesquelles ils se trouvent s'agissant de la façon dont seront réalisés les calculs.
Monsieur le secrétaire d'État, je vous remercie d'avance de bien vouloir tenir compte du présent sous-amendement, qui vise à donner sens à la réforme.