Je soutiens l'amendement, dont Éric Woerth est le premier signataire, pour une raison simple.
Mme Motin a indiqué tout à l'heure – et j'ai bien aimé cette explication – que les deux courbes seront parallèles. Quiconque a un peu étudié les mathématiques sait que les courbes parallèles ne se croisent jamais. L'amendement vise à faire en sorte qu'elles ne se croisent jamais. En effet, il prévoit que la revalorisation de la valeur d'acquisition et celle de la retraite servie devront demeurer à l'intérieur du parallélisme préalablement établi.
Si celui-ci n'est pas garanti, une convergence des courbes est possible. En somme, l'amendement sécurise les dispositions que vous avez évoquées tout à l'heure, madame la rapporteure, en indiquant clairement que les deux courbes ne peuvent se croiser, ce qui garantit en tout état de cause que la retraite servie évoluera de la même façon que la valeur d'acquisition du point de retraite.
Il s'agit donc d'une marque de confiance dans la réforme. Vous devriez émettre un avis favorable à cet amendement, qui conforte votre raisonnement. Je vous invite à y réfléchir.