Tout votre projet repose sur la défiance vis-à-vis des partenaires sociaux : vous ne les avez pas écoutés durant la pseudo-concertation de dix-huit mois qui n'a débouché sur aucun accord, et vous ignorez depuis trois mois les syndicats de salariés qui réunissent dans la rue une mobilisation sociale sans précédent ; un syndicat vous soutenait jusqu'à présent, mais son soutien bat de l'aile et il s'apprête à partir sur la pointe des pieds ; la conférence de financement se délite.
C'est cette oeuvre que vous parachevez à l'article 2, caractéristique d'un État qui veut tout contrôler en éjectant les partenaires sociaux de la gestion du système universel de retraite. C'est tout à fait cohérent, mais nous ne partageons pas cette vision.