Je tombe de ma chaise ! Alors que vous n'avez cessé, durant l'examen du projet de loi ordinaire, de nous reprocher de ne pas mener un débat de fond, et que je viens d'intervenir sur un élément très précis de l'article 2 – le changement que vous voulez opérer dans la gestion des retraites complémentaires, ce qui est bien une question de fond – , vous nous répondez : « Circulez, il n'y a rien à voir ! Nous ne voulons pas de ce type d'amendements. Non merci, au revoir, fermez le ban ». Qu'est-ce que c'est que ce cirque ?
Non seulement nous n'avons cessé, pendant l'examen du projet de loi ordinaire, de vous poser des questions auxquelles vous n'avez pas répondu, non seulement vous utilisez l'article 49, alinéa 3 de la Constitution, mais en plus, alors qu'il ne nous reste plus qu'un modeste projet de loi organique à examiner, il est impossible d'avoir un débat de fond sur ce texte ! La moutarde commence à nous monter sérieusement au nez !