Avis défavorable. Les alinéas que nous sommes en train d'examiner sont plutôt d'ordre rédactionnel ; ils visent à intégrer les régimes complémentaires obligatoires dans les textes en vigueur et à limiter l'examen des recettes, en particulier l'examen de la dette des régimes obligatoires de base. Il s'agit de mettre le texte en conformité avec l'idée que nous défendons depuis le début – et sur laquelle je sais, monsieur Woerth, que nous ne sommes pas forcément d'accord – : le système universel doit concerner 100 % des Français et 99 % des droits à la retraite, et les parlementaires examinent l'intégralité des cotisations dans le cadre du PLFSS. Vous estimiez, monsieur Woerth, que les sommes en jeu n'étaient pas colossales, mais il s'agit tout de même de 100 milliards d'euros, soit un tiers des 300 milliards que représente le budget des retraites, ce qui n'est pas négligeable.
Je ne doute pas que l'examen des prochains alinéas donne lieu à des digressions, mais je tenais à rappeler qu'ils assurent la coordination avec la loi organique en vigueur.