Pour vous être agréable, considérez que mon intervention vaudra défense de mon sous-amendement à venir.
Ugo Bernalicis a raison. Avant, du temps de l'État providence, on observait les besoins de santé à l'échelle de chaque territoire et on dégageait les moyens permettant d'y faire face. Le libéralisme a inversé la logique. On a créé des états prévisionnels de recettes et de dépenses dans les établissements et élaboré l'ONDAM, c'est-à-dire l'outil de rationalisation budgétaire, et on a nié la satisfaction des besoins de santé.
Le résultat, c'est que tous les établissements de santé ont plongé dans un déficit abyssal, ce qui a dégradé leur capacité à répondre à la situation sanitaire des habitants.