Par cet amendement, nous proposons d'ajouter de nouveaux critères au pilotage des pensions de retraite. Le critère austéritaire – ou bien l'allongement du temps de travail, ou bien la diminution des pensions – ne doit pas être le seul utilisé pour gérer l'équilibre des caisses. Nous proposons de prendre en compte l'ensemble des leviers économiques qui pourraient permettre de financer des pensions décentes pour l'ensemble des travailleurs français : l'augmentation des salariés, liée à l'augmentation du taux de cotisation, la lutte contre le chômage et la réduction des inégalités salariales – et non l'augmentation de la précarité que vous nous préparez – et enfin la diminution du temps de travail.
Nous vous proposons donc de sortir du « travailler plus pour gagner moins », de procéder à un véritable partage des richesses et du temps de travail, et d'anticiper les mesures nécessaires pour lutter contre le dérèglement climatique dans le cadre de la transition écologique. Nous devons refuser la croissance continue de la consommation et du PIB à laquelle on nous contraint si nous voulons que le maintien du niveau des pensions ne se fasse pas au détriment de la planète.