Chers collègues bonjour. Madame Autain vient de m'appeler et m'a dit : « Il faut que tu voies ça. » Je vois, et je suis content que ce que j'avais prévu se soit produit en si peu de temps. Je vous ai annoncé hier qu'avec votre 49. 3, vous seriez la risée du monde. J'ai constaté que, dans la presse internationale, la stupeur est de règle, sauf quelques articles particulièrement insultants pour les Français selon lesquels nous serions habitués à obéir à n'importe quoi.
Pour le reste, que vois-je ? Vous-même, madame Motin, qui avez tant de fois regretté que, dans cet hémicycle, on ne parle pas du fond de la réforme, ne répondez à aucune question. Négligeant une occasion magnifique de défendre votre texte, de nous opposer vos arguments, vous ne dites plus rien que « Défavorable, défavorable, défavorable… »
J'estime que vous êtes en train de consommer une déroute morale, qui sera plaisante à vivre sous peu, lorsque nous vous donnerons le dernier coup.