… nous ne disposons actuellement d'aucune visibilité ni sur le point AGIRC-ARRCO, qui doit évoluer, ni sur notre système de retraite par répartition, compte tenu des réformes qui interviennent tous les trois ou quatre ans – ce que je me garderai bien de nier. Dès lors, selon lui, autant ne pas limiter l'imprévisibilité – et, pourquoi pas, en inscrire le principe dans le marbre de la loi !
Mme Parisot avait dit : « La vie, la santé, l'amour sont précaires, pourquoi le travail échapperait-il à cette loi ? » Vous lui répondez en écho que si tout est imprévisible, pourquoi notre système de retraite ne le serait-il pas, qu'après tout, on s'en fiche, que tout cela évoluera ! Nous pourrions songer nous-mêmes que nous serons peut-être au pouvoir en 2022 et que nous pourrons annuler votre réforme : à quoi bon en discuter pendant des heures, puisque, dans une semaine, vous allez prendre une raclée électorale ?