Je ne veux pas abuser de mon temps de parole. Depuis 2010 et la réforme des retraites défendue par le groupe alors nommé UMP, en lien avec le gouvernement de François Fillon et son ministre Éric Woerth, j'ai suivi attentivement les travaux du COR. J'apprécie toujours les précisions apportées par Mme la rapporteure, et je comprends qu'elle souligne le rôle de cet organisme.
Néanmoins, votre réforme supprime le Conseil d'orientation des retraites, qui sera remplacé par un nouvel opérateur dont nous ignorons les contours. Cela me rassure, bien que ce soit évident, qu'un conseil d'administration gère ce futur organisme. Pourriez-vous nous donner des précisions sur la composition de ce dernier ? L'État y sera très représenté, les partenaires sociaux également, mais ces acteurs n'ont pas les compétences spécialisées pour effectuer des projections à quarante ans. Qui participera à cet outil de pilotage ?