Sur les réserves, j'ai bien entendu les réponses de Mme la rapporteure plus tôt dans la matinée et de M. le secrétaire d'État à l'instant, mais c'est peut-être d'un faux problème puisqu'elles ne suffiront pas, vous le savez, à couvrir, sauf pour quelques mois ou années, le déficit structurel du régime de retraite.
En définitive, et merci, monsieur le président, de me donner l'occasion de conclure sur ce point, une réforme structurelle du système de retraite français aurait nécessité, ce que vous n'avez pas fait malheureusement du fait du recours au 49. 3, de poser les vraies questions politiques : qui doit payer ? Pour qui ? Pour quoi ? Jusqu'où ? Comment ? Y répondre aurait permis d'afficher clairement le cap et les objectifs de votre réforme.
Il aurait également fallu réinventer la gouvernance et la répartition des compétences : c'est seulement après que le débat technique, certes indispensable, aurait trouvé sa place.