Comme il est treize heures, je suppose que nous arrivons au terme des débats de notre matinée, et je tiens à exprimer une position au nom du groupe UDI, Agir et indépendants.
Nous débattons du projet de loi instituant un système universel de retraite depuis cinq semaines – deux semaines et soixante-quinze heures en commission spéciale, et deux semaines et demie dans l'hémicycle : je suis convaincu que bon nombre de députés se sont inscrits en commission spéciale et ont participé à nos débats en séance publique avec bonne volonté, en déposant des amendements et en essayant de passer des messages et d'améliorer le texte.
Au terme de ces cinq semaines, j'observe – je m'adresse aux députés présents, mais surtout aux absents – que nous n'avons pas pu débattre du projet de loi ordinaire de manière approfondie. Cela a abouti à l'usage du 49. 3, qui était légitime puisque nous ne pouvions pas discuter.
J'ai assisté mardi à l'intégralité des débats sur les motions de censure : certains députés y ont donné une image déplorable de l'Assemblée nationale. Depuis hier, l'examen du projet de loi organique se passait, comme en commission spéciale, très bien. Il se passait trop bien !