Ce n'est pas irréaliste. À Sevran, nous avons une association pour le maintien d'une agriculture de proximité (AMAP). C'est bien qu'il y a des possibilités, y compris dans des territoires urbains, pour les pratiques agricoles.
Peu importe si l'on ne peut pas s'approvisionner à 100 % sur le marché local, nous voulons simplement donner une impulsion aux circuits courts et protéger des terres agricoles menacées par des projets inutiles – il en existe en dehors du triangle de Gonesse.
Quant à préférer le local au bio, je ne suis pas d'accord avec M. Di Filippo, car ce sont deux choses très différentes. L'agriculture locale peut être intensive, bourrée de pesticides et très mauvaise pour la santé.