Madame la ministre, j'entends vos explications, mais je maintiendrai mon amendement, car tout cela mériterait un travail complémentaire pour bien comprendre et maîtriser les choses. Vous reconnaissez vous-même que c'est compliqué.
Je voudrais revenir sur l'inclusion qu'évoquait le rapporteur spécial, même si j'aurais l'occasion de m'exprimer plus longuement sur le sujet lundi soir dans le cadre de l'examen de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances ».
Nous sommes tous favorables à l'inclusion, monsieur le rapporteur spécial. Je sais que c'est un des axes du programme du Président de la République sur le handicap. Je l'ai lu et relu, et je dois dire que pour une très grande partie, j'y adhère. Toutefois, je sais aussi que la majorité des personnes qui se trouvent dans les entreprises en mode adapté, ainsi que dans les établissements et services d'aide par le travail – ESAT – ne pourront sans doute jamais retrouver le chemin d'un travail ordinaire, et cela d'abord parce qu'ils ont été déclarés inaptes à travailler en milieu ordinaire. C'est précisément pourquoi elles se trouvent dans des entreprises adaptées, en ESAT ou dans des établissements spécialisés.