Votre question, Monsieur, me rappelle qu'en 2003, une tentative de légiférer sur les jardins familiaux est restée bloquée quelque part dans le cours de la navette entre les deux chambres. Il me semble important que, dans les collectivités, on fasse la place qu'ils méritent à ces jardins familiaux et donc que soient prises des décisions foncières. Je prendrai le cas de la céréaliculture en Île-de-France : ce sont des producteurs de céréales de très bonne qualité pour le pain, mais il est aujourd'hui très difficile, lorsque vous achetez votre pain de savoir si la farine est francilienne. Or il existe aujourd'hui une vraie demande des urbains de connaître l'origine des produits.