Je suis favorable à cet amendement, parce que nous faisons appel, en ce moment exceptionnel, à de bonnes volontés, à des gens qui ne font pas usage de leur droit de retrait et qui sont prêts à fournir tous les efforts en faveur de la cause nationale. Il est essentiel de mieux les rémunérer dans le cadre de cet effort exceptionnel que consent la nation.
Comme l'a fort justement souligné Damien Abad, il vous appartient, en tant que ministre de l'économie et des finances, de rassurer plusieurs secteurs. Nous sommes inondés de courriers électroniques et de lettres de personnes qui ne savent pas si elles peuvent aller travailler. Elles ne connaissent pas les activités qui sont autorisées dès lors que la sécurité sanitaire est assurée. Des dirigeants d'entreprises se demandent s'ils doivent placer, sans attendre, leurs salariés au chômage partiel et se rendre à la banque pour demander leur prêt. Vous devez, monsieur le ministre, répondre à ces questions qui sont toujours plus pressantes.