Je reviens sur les bonnes pratiques dans le secteur du BTP. Les entreprises qui ont interrompu leurs chantiers n'ont pas nécessairement agi de leur propre initiative : elles peuvent l'avoir fait à la demande de leur donneur d'ordre – une collectivité locale, par exemple. Il est donc urgent de leur apporter une réponse, d'autant qu'elles n'ont pas obtenu la confirmation officielle par les DIRECCT, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi – que les rémunérations de leurs salariés placés en chômage technique seraient prises en charge par l'État. Il faut donc les rassurer sur ce point avant de les aider, ensuite, à se remettre au travail. Sur ce dernier objectif, nous sommes tous d'accord, mais la première question que se posent ces entreprises est celle de la prise en charge ou non du chômage technique. La Fédération française du bâtiment est en émoi car il y va de la survie des entreprises du secteur.