Monsieur Corbière, ma réponse sera quelque peu similaire à celle que j'ai faite au président Mélenchon tout à l'heure : vous remettez sur la table, ce que je peux comprendre, la question de la TTF, et ce faisant, vous voulez mobiliser un outil fiscal en faveur de la résolution d'un problème sanitaire. Mais le texte que nous examinons n'a pas vocation à traiter ce dernier, même si, je ne cesserai de le répéter, il représente la priorité du moment ; la crise économique n'est pas supérieure à la crise sanitaire, mais c'est à celle-là que le projet de loi vise à répondre.
Il y a une certaine ironie à vouloir augmenter la TTF, car la liquidité des entreprises cotées requiert une place de marché attractive. Chercher des recettes de ce côté, comme de celui du CIR, est une fausse bonne idée. Nos visions sont totalement opposées sur la TTF, bien qu'elles soient toutes deux légitimes, et vous comprendrez donc que j'émette un avis défavorable à votre amendement.