Vous dites, monsieur le secrétaire d'État, que le Gouvernement a pris contact avec les dirigeants du secteur des assurances ; je vous crois volontiers et cette démarche est tout à fait nécessaire. Mais pour moi, comme pour le président Woerth, à ce jour, c'est silence radio : je n'ai pas entendu les assureurs s'exprimer au sujet de ce qui est en train de se passer. Or le risque principal auquel sont exposées nos entreprises et notre société dans la période actuelle est celui-là, puisque tous les autres vont, selon toute vraisemblance – même s'il faudrait le vérifier par une analyse plus approfondie – , perdre proportionnellement en importance.
Des personnes ont souscrit des contrats d'assurance, des fonds ont été collectés ; nous devons les rendre utiles à ce qu'il y a de plus essentiel. Nous pourrions décider de le faire dès aujourd'hui ; après tout, si cela a été mis en oeuvre en 2011, il ne serait pas aberrant de recommencer dans la période que nous vivons.
Quant à l'état de catastrophe sanitaire, je suis moi aussi favorable à ce que nous réfléchissions rapidement à des mesures d'ordre public permettant de le faire reconnaître et obligeant les assurances à prendre leur part de responsabilité.