Il vise à doubler le montant alloué au fonds de solidarité.
Je profite de la présence de M. le ministre de l'économie et des finances, qui a évoqué les kinésithérapeutes, pour soulever une question que je n'ai pas pu aborder précédemment. Je m'inquiète pour la branche paramédicale des établissements privés, qu'il s'agisse des auxiliaires médicaux comme les kinésithérapeutes et les orthophonistes ou des professionnels non conventionnés, régis par un ordre – je songe par exemple aux ostéopathes – ou non, à l'instar des ergothérapeutes. Tous ces travailleurs indépendants ne peuvent plus accueillir de patientèle dans leur cabinet, car les consignes de sécurité sont très strictes et qu'ils ne disposent pas des masques et des solutions hydroalcooliques auxquels ils devraient pourtant avoir accès. Ils perdent donc 90, voire 95 % de leur activité.
Or ils se sont visiblement vu indiquer qu'ils ne seraient pas éligibles au fonds de solidarité nationale, car les professions qu'ils exercent ne sont pas mentionnées dans l'arrêté du 14 mars dernier. Ma question est donc simple : ces indépendants seront-ils éligibles au fonds de solidarité ?