Nous en avons débattu ce matin avec notre collègue Charles de Courson. Je n'ai pas été convaincu de la pertinence de cet outil, mais je peux le questionner. Je crains qu'il ne réduise notre capacité à émettre de la dette et à assurer la liquidité sur les marchés. Aujourd'hui, notre gestion de la dette est bonne, saine, et je tiens à ce qu'elle le reste pendant la période de secousses que nous allons connaître ; je ne voudrais pas la perturber en introduisant ce genre d'outils. Ce n'est donc pas en raison d'une grande conviction, mais par prudence – nécessaire en cette période – que j'émets un avis défavorable.