Je vous remercie d'avoir signalé cette difficulté, mais je tiens à rappeler que ce projet de loi est un plan d'action global. Il vise à soutenir la trésorerie de toutes les entreprises, y compris les hôpitaux privés, à leur permettre de renouveler des prêts dans les conditions les plus favorables possibles, à s'assurer qu'il n'y ait aucune faillite en France et que le pays subisse le moins de casse économique possible.
Soyons lucides : c'est la première digue que nous posons. D'autres seront nécessaires. Comme cela a déjà été dit, des secteurs sont complètement sinistrés. Certains sont totalement fermés, comme la restauration, tandis que d'autres sont au coeur de la crise, comme l'hôtellerie, l'événementiel, le tourisme ou les voyagistes. Certains secteurs industriels voient leur chiffre d'affaires s'effondrer totalement, chuter de 80 ou 90 % – je pense à l'aéronautique ou à l'industrie automobile. Une fois que ce projet de loi aura été adopté, il faudra également réfléchir à des dispositions sectorielles. L'hôpital privé sera bien sûr concerné par cette réflexion.