Je soutiens cet amendement. Dans le secteur de l'aide à domicile, on sait que les finances des associations sont extrêmement tendues. Or les associations sont agréées par les départements, avec qui elles ne cessent d'être en contact, par exemple pour des négociations relatives au tarif horaire ou aux distances. Je vous suggère donc, monsieur le rapporteur général, de vous tourner vers les départements. Ils représentent une belle interface qui vous permettra d'assurer un maillage de proximité, et je suis persuadé qu'ils seront prêts à se rapprocher de vous.
Tout à l'heure, M. le ministre a ouvert des possibilités aux établissements privés, qui doivent non seulement déprogrammer des opérations, comme l'a très bien dit Mme Rabault, mais devront également assurer des heures supplémentaires pour accueillir les personnes atteintes de Covid-19 qui ne peuvent être traitées dans les centres hospitaliers universitaires. Dans ma région, ce sont les hôpitaux privés qui sont réquisitionnés dans ce cas de figure – cette information vient d'être donnée, ce soir, à vingt heures. La réponse doit donc être à la hauteur, tant pour les associations que pour les hôpitaux privés.