Il me paraît important de résumer nos propos, au moins politiquement. Au cours de cette longue journée, pendant que nous prenions des décisions, la situation évoluait dans le pays. Sur le plan sanitaire, l'aggravation est là. À certains endroits, nous allons commencer à entrer dans l'heure terrible des choix : on décidera qui est accueilli en réanimation et qui ne l'est pas. Nous sommes les héritiers d'une situation qui a conduit à cela.
Le plus important, ce sont les idées que nous avons essayé de poser. Je ne sais pas pourquoi nous finissons la journée sans avoir obtenu de réponse concernant les tests. Cette question, je le redis, a été posée en toute sincérité. Pour quelles raisons ne suivrez-vous pas la consigne de l'Organisation mondiale de la santé ? Nous ne le savons pas. Peut-être le saurons-nous demain. Mais en attendant, je ne crois pas que nous puissions rester dans le silence.
En outre, nous demeurons sans réponse concernant le suivi parlementaire quotidien que nous appelons tous de nos voeux. Il nous faut un dispositif précis.