Le Président de la République a dit qu'il ferait face à cette crise sanitaire « quoi qu'il en coûte ». En ce moment où notre unité dans l'action doit être la plus grande, il nous faut être capables de nous organiser. La démocratie est plus essentielle que jamais, qu'il s'agisse de la démocratie parlementaire ou de la démocratie sociale, en relation avec les organisations syndicales, avec les travailleuses et les travailleurs de ce pays.
Nous sommes profondément contrariés que cet état d'urgence sanitaire doive être reconsidéré par le Parlement après un mois, et non pas après douze jours comme l'état d'urgence que nous connaissons. Si nous voulons assurer la cohésion nationale dans le cadre de la lutte contre cette pandémie, nous devons faire appel à l'intelligence collective et décider collectivement de notre organisation. Ce qu'il faut retenir de cet épisode, c'est que la santé constitue plus que jamais un bien commun.