Concernant la situation des prisonniers, Mme la rapporteure nous a répondu que le point était traité ailleurs et que le problème était réglé : tant mieux. Que cela nous permette néanmoins de réfléchir à ce qu'est le confinement. Cela a peu été évoqué parmi les choses qui pèsent et qui créent de l'angoisse : le confinement n'est pas une situation naturelle pour les êtres humains. Lorsqu'il est question de prison, on le comprend d'autant mieux que cela nous arrive désormais à tous.
Le moment venu, monsieur le ministre, il faudra s'interroger sur la manière dont nous répondons à la pression psychologique que le confinement exerce sur les populations, qui peut pousser à des actes désordonnés visant à échapper à une situation qui paraît antinaturelle et brutale.