Même avis. Nous sommes soumis à une double contrainte, que vous avez relevée, monsieur Roussel : il faut à la fois agir dans l'urgence et associer un maximum de personnes aux décisions. Or si l'on multiplie les consultations obligatoires, on risque de mettre des freins à l'action, ce qui irait à l'encontre de notre objectif. Le Gouvernement a le souci d'associer le plus grand nombre de personnes possibles aux décisions, mais, même si je comprends votre logique, l'urgence étant déclarée, il faut pouvoir agir très rapidement et prendre des décisions qui sont éminemment politiques.