Il vise à élargir et à diversifier le comité scientifique en proposant notamment qu'il comprenne une personnalité qualifiée nommée par le conseil d'administration de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, des personnalités qualifiées membres du Haut Conseil de la santé publique, au moins une personnalité qualifiée du Centre national de la recherche scientifique, le Défenseur des droits, un représentant ou une représentante du Comité national consultatif d'éthique et deux représentants des associations nationales agréées d'usagers du système de santé. Cela permettrait de donner à ce conseil la flexibilité recherchée par le Gouvernement.
Nous avons déjà débattu de la nécessité de nous montrer réactifs, y compris en ayant la possibilité de mobiliser des ressources intellectuelles qui pourront donner les avis les plus pertinents, non seulement sur les phénomènes en cours mais aussi sur leurs répercussions. Cette demande d'élargissement vise aussi l'expérience accumulée de collectifs. En commission, nous avons évoqué l'exemple des personnes malades du SIDA, qui ont acquis des connaissances et développé des compétences sur l'auto-organisation et les formes de solidarité qui peuvent se développer dans le cadre d'une pandémie.
Élargir le cercle des réflexions et des échanges permettrait d'enrichir les avis sur lesquels nous nous fonderons pour prendre des décisions. Cette demande est notamment formulée par des associations et, depuis plusieurs semaines, par l'Observatoire de la transparence dans les politiques du médicament.