Le présent amendement va dans le même sens que celui défendu par M. Pupponi. L'idée est d'établir un comité national de suivi de l'état d'urgence sanitaire, composé du Premier ministre, des ministres compétents, de représentants du comité scientifique, de représentants des formations politiques siégeant au Parlement et d'un représentant de chaque association nationale d'élus locaux.
Nous avons en effet pu constater, au cours de la discussion, que nous allons donner des pouvoirs exorbitants au Gouvernement. Et même si l'actualité nous oblige à tourner notre regard vers l'avenir et à tenir compte de l'état de santé des Français, nous ne pouvons pas oublier les dix-huit mois qui viennent de s'écouler et qui ont démontré un défaut d'écoute de la part du Gouvernement, de prise en considération des revendications du peuple français.
Aussi, puisque nous attribuons, je le répète, des pouvoirs exorbitants au Gouvernement, nous pensons qu'il faut bien encadrer le dispositif. Nous avions déposé des amendements visant à en restreindre le champ, qui ont été rejetés. Ici, nous proposons que ce comité dont nous souhaitons la création exerce un contrôle de l'action gouvernementale. Nous insistons sur cet amendement.