… que, comme je le disais ce matin, le Parlement ne pourrait évidemment pas légiférer à la vitesse de la propagation du virus ni des dégâts économiques et sociaux que celui-ci provoque.
Cependant, madame la ministre, même si je crains de ne pas avoir satisfaction sur ce point – ce que je regrette – , il est nécessaire que le Parlement soit associé, d'une manière ou d'une autre, à la rédaction des ordonnances qui vont régler ce type de situations. Je vous le dis très franchement : votre administration a beau avoir de grandes qualités, je crains qu'elle ne puisse embrasser toutes les situations. Si nous n'en sommes pas capables non plus, nous pouvons vous en signaler un certain nombre.
Le Premier ministre l'a annoncé : mercredi prochain, une vingtaine d'ordonnances seront prises. Fort bien, cela me semble juste et urgent. Mais vous devez aussi apprendre à vous appuyer sur nous pour prendre connaissance de situations qui n'avaient pas été envisagées. En définitive, c'est à cela que vise une grande partie des amendements présentés. Écoutez-nous : nous avons parfois tort, certes, mais nous vous signalons aussi parfois des faits qui n'avaient pas traversé le filtre des administrations centrales. Il est de bonne méthode que nous travaillions ensemble pour accompagner les ordonnances, quitte à les corriger avant que vienne le moment de les ratifier. Telle est la demande du groupe UDI, Agir et indépendants.