Face à cette crise imprévisible, nous découvrons que de nombreux secteurs se retrouvent dans une situation financière très compliquée, ce qui nous conduit à dégager des moyens considérables, des dizaines de milliards d'euros et, en caution, des centaines de milliards.
À ce moment du débat, je tiens à faire remarquer que nous attend une autre crise qui, elle, est prévisible et qui aura des conséquences beaucoup plus importantes : la crise environnementale. Vous ne pourrez pas nous empêcher de penser qu'il faut totalement remettre à plat notre système de production, notre système d'aides, notre système social. Je me félicite que nous puissions mobiliser de tels moyens aujourd'hui, mais il nous faut être très attentifs à la façon dont nous traiterons les autres crises inéluctables qui s'approchent, et qui causeront, hélas, des dégâts bien plus importants encore.