La rapporteure l'a dit à deux reprises, sont visées toutes les personnes physiques et morales dont la viabilité est mise en cause ; c'est plutôt rassurant. Mais j'ai échangé hier avec une ostéopathe à qui son expert-comptable dit qu'elle n'aura pas droit à une aide de l'État. Or cette personne n'exerce plus faute de pouvoir le faire dans des conditions sanitaires satisfaisantes, puisqu'elle n'a pas accès aux masques – sa profession ne fait pas partie des fameuses activités prioritaires. Elle n'a donc plus de patientèle et a fermé son cabinet, comme le lui demande d'ailleurs le syndicat français des ostéopathes. Les professions paramédicales comme la sienne, relevant ou non d'un ordre professionnel, doivent avoir accès au fonds de soutien exceptionnel ; sinon, comment ces personnes vont-elles faire ?