Alors que cette affaire date d'une semaine, comme nous vivons depuis quelques années sous l'empire de l'information permanente, on veut avoir tout de suite réponse à tout. L'exemple cité par Mme Pires Beaune correspond à une situation réelle, mais c'est aux corps intermédiaires, ici les ordres professionnels – en l'occurrence, l'ordre des experts-comptables – , de mieux transmettre les informations. Le flou est bien normal puisque nous sommes tous en train d'improviser, y compris nous-mêmes en faisant la loi. L'administration a besoin de s'appuyer sur de tels relais. Cela commence déjà de se faire s'agissant des chambres de commerce et d'industrie ; je ne suis pas certain que les chambres de métiers seront aussi rapides, mais je l'espère. C'est indispensable, car de très nombreuses personnes sont dans l'angoisse et interpellent quotidiennement les députés au sujet de problèmes dont ces derniers ne connaissent pas toujours la solution.