Je comprends votre intention, madame la ministre, mais l'amendement ne vise à créer aucune obligation : il ne s'agit pas s'ajouter les mots « et annuler », mais bien « ou annuler ». Il s'agirait d'une nouvelle possibilité, dont vous vous saisiriez ou non.
Je veux en outre appeler votre attention sur la suspension des loyers pendant la crise, notamment par les gros bailleurs. En effet, un bailleur important, filiale de la Caisse des dépôts et consignations – c'est tout de même osé – , que je ne nommerai pas dans l'hémicycle pour ne pas lui faire de mauvaise publicité, a refusé de suspendre le loyer d'un opticien de ma connaissance, alors que ce dernier a fermé boutique et n'a donc plus aucune rentrée d'argent ! Je souhaite que le Gouvernement se montre particulièrement vigilant sur ce point et qu'il oblige, s'il le peut, tous les gros bailleurs à suspendre le versement des loyers. C'est très important pour les petits commerçants qui, à défaut, ne se remettront pas de la crise actuelle.