Madame la ministre, on compte des personnels très maltraités par la crise, en particulier parmi les fonctionnaires : il y a des absences, du matériel insuffisant… Nous en avons déjà parlé à de nombreuses reprises. Il me semble, il nous semble que la moindre des choses serait de leur marquer notre reconnaissance en faisant en sorte qu'ils puissent au moins bénéficier des services mis à disposition par ailleurs, notamment dans le secteur de la santé. Certes, je comprends bien que cela soulève des questions sanitaires, mais il ne s'agit pas de faire exploser le nombre d'enfants en crèche ! Si l'on pouvait faire quelque chose pour ce type de personnel, pompiers, gendarmes, policiers, qui sont en grande difficulté et qui consentent quotidiennement à de lourds sacrifices – ce dont nous pouvons témoigner – , nous vous serions particulièrement reconnaissants.