Monsieur le député, j'ai eu l'occasion de rappeler devant la délégation aux outre-mer que le suivi de la loi était bien en place, que celle-ci s'accompagnait de vingt-deux décrets d'application, que le taux de réponse ou de mise en oeuvre n'était encore aujourd'hui que de 18 %, que les quatre habilitations étaient toutes en cours et que nous avancions – même si c'est, je l'avoue, encore insatisfaisant.
Le rapport sur le CNES, que vous avez évoqué, vient d'être remis aux ministres concernés. Il sera, bien sûr, transmis aux parlementaires et je souhaite que nous ayons rapidement un échange à ce propos. Ce rapport sera donc mis en débat, mais le Président de la République, la semaine dernière, lors de sa visite en Guyane, notamment au CNES, a déjà insisté pour que nous puissions mettre en place un « nouveau plan PHEDRE » – Partenariat Hermès pour le développement régional – , qui devra être discuté avec les collectivités et les élus du territoire. Il est bien évident que, dans ce nouveau plan, les intérêts de la collectivité – ou des collectivités – et, plus généralement, ceux des Guyanais doivent être défendus.
Nous devons apporter des réponses aux problèmes guyanais, largement évoqués dans le cadre des manifestations de l'an dernier et de la crise que la Guyane a connue, dans laquelle l'État a été à ses côtés en apportant des réponses à la fois aux besoins du plan d'urgence et aux futurs projets de développement de la Guyane, dans lesquels le CNES devra prendre toute sa part.