Tous les éléments que nous détenons vous ont été communiqués au cours de l'examen du projet de loi de finances rectificative. Il est trop tôt, aujourd'hui, pour songer à une évaluation mais, vous avez raison, le pacte de Cahors est suspendu pour 2020. Il est évident, en effet, que les collectivités, à tous les niveaux, auront besoin de dépenser peut-être encore davantage, alors que les recettes auront diminué, ce qui les empêchera de respecter leurs engagements. Il est clair que cette crise aura des conséquences pour elles, c'est pourquoi nous prenons des mesures pour leur permettre d'agir immédiatement après. Le ministère de la cohésion des territoires et des relations avec les collectivités territoriales travaille avec les collectivités territoriales pour leur permettre de dégager une certaine visibilité. La situation est d'une telle urgence que nous sommes obligés de prendre des décisions avant même d'avoir pu en mesurer toute la portée. Imaginez qu'à l'inverse nous n'ayons pas levé la contrainte pour les collectivités territoriales. Elles n'auraient pas su que faire et nous l'auraient reproché, avec raison.