L'amendement se fonde sur un constat auquel nous souscrivons tous : 10 millions d'euros sont une somme manifestement insuffisante quand les caméras nous montrent la dévastation que peuvent semer les phénomènes climatiques frappant les outre-mer. À Saint-Martin et à Saint-Barthélemy, les dégâts se chiffrent en milliards d'euros, on l'a assez dit.
Nos collègues ont raison de demander un relèvement du montant du fonds de secours.
Tel qu'il est rédigé, l'amendement me dérange car il laisse entendre que la solidarité des outre-mer, et non la solidarité nationale, répond aux besoins des outre-mer. Mais je comprends aussi que c'était une condition de recevabilité de l'amendement pour demander régulièrement au Gouvernement la levée du gage.
Dans ces conditions, je me joins aux auteurs de l'amendement : madame la ministre, si vous acceptez de lever le gage, nous pourrons tous adopter cet amendement dans le consensus. À titre personnel, je suis favorable à cet amendement, mais j'en appelle à la sagesse de nos collègues.