Je veux bien tout entendre, monsieur le député, mais pas le mot « démerder » ! J'ai un respect énorme pour les Saint-Martinois et Saint-Martinoises : je les ai vus se battre sur le terrain, quelques heures après le passage du cyclone, je les ai entendus évoquer avec moi leurs besoins – je n'étais pas la seule à les entendre.
Dans un premier temps, nous avons apporté les premiers soutiens à travers les fonds de la collectivité. Nous avons, dans l'urgence, proposé la solution des bâches : elle n'est pas satisfaisante mais quand on est sur le terrain, on se rend bien compte qu'il faut apporter une réponse immédiate. Les bâches constituent une solution ponctuelle. Ensuite, concernant les aides que nous mettons en place, une carte prépayée sera remise la semaine prochaine, d'un montant maximum de 900 euros par foyer.
Au-delà, le rapport chiffré sera remis la semaine prochaine : il permettra surtout de faire appel aux fonds européens. Nous avons en effet besoin de ce fonds d'urgence européen : les collectivités de Saint-Martin et de la Guadeloupe l'attendent.
J'accepte toutes les critiques ; vous savez combien je suis pour la transparence et combien l'avis de chacun est important pour moi ; mais jamais, monsieur le député, je n'accepterai les termes que vous avez utilisés parce que j'ai beaucoup trop de respect et d'amitié pour mes amis de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy.