La vraie question est celle du dépôt des listes. Je prône, pour ma part, une date aussi proche que possible : si les tractations sont trop longues et que des accords sont conclus, alors les parties adverses vont essayer de dénouer ces accords par la surenchère. Cela, ce serait sordide, absurde, indigne ! Si nous figeons les listes au 31 mars, le débat sera clos et par la suite, la campagne continuera différemment.
Aujourd'hui, la discussion oppose La République en marche, majoritaire à l'Assemblée nationale, et la majorité sénatoriale. Je vous demande un service : mettez-vous d'accord ! Nos concitoyens ne comprendraient pas que demain, en commission mixte paritaire, au moment où nous devons gérer une crise sanitaire sans précédent, vous ne soyez pas capables de vous accorder sur un problème purement électoral. Demain, nous adopterons définitivement ce projet de loi, et ensuite, la campagne continuera. Il serait insupportable d'assister, un dimanche où nos concitoyens sont confinés, à une dispute entre la majorité de l'Assemblée nationale et celle du Sénat. Je vous en conjure, ne vous étripez pas et trouvez vite un accord.