Je souhaite dire à M. le député Jégo qu'il a raison : le fonds d'urgence sera abondé autant que nécessaire. C'est l'outil le plus rapide, ou du moins le plus facile à maîtriser, en ce qui concerne nos actions outre-mer. Il répondra aux besoins dans le cadre de l'indemnisation des calamités agricoles, voire du soutien à la pêche. Il remboursera aussi les dégâts publics et prendra en charge, pour répondre à une autre question, le soutien des victimes non assurées, que nous aiderons.
Honnêtement, si certains dossiers, lors de précédents cyclones en outre-mer, ne sont pas allés jusqu'au bout, cela n'a jamais été pour des raisons financières. Nous avons aussi décidé que nous traiterions le plus urgemment possible l'ensemble de ces dossiers ; c'est ce que nous avons voulu à Saint-Martin.
Il y a aura bien sûr un prélèvement sur les crédits de tous les ministères pour abonder ce fonds d'urgence ; il y aura également des prises en charge directes par les différents ministères.