Je m'exprime au nom de nos collègues Philippe Gomez et Philippe Dunoyer. Alors que la Nouvelle-Calédonie est encore peu touchée par le virus, le débat porte aussi, au sein du Congrès, sur l'opportunité de prendre dès à présent des mesures de confinement qui rendraient impossible la tenue des élections.
Je comprends que la loi prévoie toutes les éventualités, mais j'appelle l'attention du ministre de l'intérieur, qui va signer le décret de convocation, sur le fait que ce qui nous est arrivé en métropole ne doit pas arriver en Nouvelle-Calédonie et qu'il est peut-être sage de reporter les élections, avec toutes les conséquences qu'on imagine pour les autres consultations électorales.