Il traite d'un problème qui touche tout particulièrement le département de la Guyane : l'orpaillage sauvage, qui constitue un délit dont on peine à prendre réellement la mesure.
Les dégradations environnementales dont il est la cause sont considérables, et les atteintes à la santé des habitants qu'il provoque d'une particulière gravité, notamment en raison de l'usage de mercure qui, s'il a été interdit en 2006, continue pourtant d'être utilisé par les orpailleurs sauvages.
Les populations locales ont le sentiment que l'État n'est pas en mesure de faire face au développement de ce phénomène : nous souhaitons donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport portant sur les conséquences économiques, sociales, écologiques, humaines et budgétaires de cet orpaillage clandestin, ainsi que sur les moyens nécessaires pour en venir à bout.
Ce rapport nous permettrait d'avancer dans la résolution de ce problème majeur pour ce département. Nous espérons par conséquent que le rapporteur spécial, comme le Gouvernement, donneront un avis favorable à cet amendement.