Madame la ministre, je serai bref, car je sais que vous partagez mes préoccupations.
Nous avons avec l'Europe des relations contractuelles et financières très importantes. C'est grâce à l'article 349 du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne que nous pouvons stabiliser le cours de la banane – qui est une monoculture, avec les conséquences que l'on sait. C'est aussi grâce à cet article que nous pouvons stabiliser le cours du rhum et du sucre et assurer le maintien de la production.
Néanmoins, un pays ne peut pas vivre uniquement de monoculture. Ce que nous voulons affirmer, c'est qu'un pays doit pouvoir vivre de sa propre production. Comme nous sommes des terres de production, d'imagination et de fertilité, je propose que la diversification agricole soit considérée au même titre que le rhum et la banane.