Trois mots, pour être économe du temps de votre assemblée.
S'agissant du premier point, les 1,2 milliard d'euros consacrés au passage des indemnités journalières au chômage partiel répondent à la volonté du Gouvernement de mieux garantir la rémunération des personnes concernées, puisque les indemnités représentent en moyenne, indépendamment des organismes de prévoyance dont le rôle vient d'être rappelé, 50 % du salaire, alors que le chômage partiel en représente 84 %. Je ne reviens pas sur ces explications, mais vous avez compris le mécanisme, monsieur de Courson.
Pour ce qui est des 300 millions dédiés à l'achat de masques ou de matériel servant à produire des tissus pour les masques, c'est véritablement l'État qui souhaite se réarmer pour être plus autonome en matière de production de masques et pour répondre aux besoins des fonctionnaires ou d'autres catégories. Avec cette mesure, nous donnons à l'État des capacités de production autonome.
Enfin, les 500 millions que vous avez évoqués, qui servent d'avance au chapitre des concours financiers, poursuivent exactement l'objectif que vous avez rappelé : accompagner et aider les entreprises en difficulté pour lesquelles le système bancaire ne répond pas présent.
Il y avait une dernière question concernant les zoos et les refuges. Nous avons été saisis par de nombreux parlementaires, mais aussi directement par ce secteur professionnel, car ces établissements sont fermés au public et n'ont donc plus de recettes, mais les animaux sont toujours présents, ce qui signifie que les soigneurs ne peuvent pas être mis au chômage partiel. Ces structures ont des coûts, notamment de nourriture et d'entretien des animaux, mais aussi des coûts salariaux pour les soigneurs, mais sans aucune recette et sans avoir accès au chômage partiel. Nous devons les aider à faire face à l'absence de recettes : c'est l'objectif du financement de ce nouveau programme d'aide sectorielle.