Je partage l'avis du rapporteur général tant sur les avancées permises par l'ordonnance du 27 mars que sur les dispositifs existants pour accompagner de manière classique les familles confrontées à un deuil. Je pense notamment aux dispositifs divers et variés des régimes d'assurance vieillesse que le rapporteur général a rappelés, notamment les aides spécifiques que la caisse d'allocations familiales – CAF – peut apporter en cas de besoin particulier si une famille fait face à des difficultés.
Viennent s'ajouter, de manière plus inégale sur le territoire, des dispositifs des centres communaux d'action sociale – CCAS – et des communes.
D'après les informations que nous avons, les difficultés liées aux obsèques sont d'abord d'ordre émotionnel : isolement, incapacité à organiser des obsèques traditionnelles en famille, à rassembler les proches du défunt. Ce n'est pas là une question d'argent.
D'autres difficultés sont plus ponctuelles : certains dispositifs mis en place pour accueillir des corps ont donné lieu à quelques polémiques concernant la manière dont les familles ont été mises à contribution. Ce point a été réglé par le ministère de l'intérieur.
Comme M. le rapporteur général, j'émets un avis défavorable à cet amendement qui engage des crédits budgétaires, mais nous avons tous à coeur de veiller aux conditions des obsèques.