Il concerne le fonds de solidarité, dont les critères d'attribution ont été modifiés afin de l'ouvrir à un plus grand nombre d'entreprises. Toutefois, le plafonnement de la subvention à 1 500 euros ne permet pas d'apporter une aide suffisante aux plus petites entreprises. Par ailleurs, la non-progressivité de la subvention introduit un risque de moindre indemnisation pour les entreprises les plus fragiles.
Par exemple, une entreprise qui subirait une baisse de 40 % d'un chiffre d'affaires habituellement à 1 500 euros ne serait pas éligible au dispositif, contrairement à une autre qui subirait une baisse de 50 % d'un chiffre d'affaires habituellement à 3 000 euros. Celle-ci recevrait une aide de 1 500 euros, qui viendrait donc compléter ses 1 500 euros de chiffre d'affaires.
L'amendement tend à améliorer le dispositif en prévoyant une progressivité de l'aide. Les très petites entreprises pourraient ainsi, elles aussi, bénéficier du fonds de solidarité.