Je ferai ici aussi une réponse globale aux différents amendements relatifs au soutien des associations qui viennent en aide aux personnes fragiles, notamment aux travailleurs du sexe, en cette période de crise.
S'agissant de l'hébergement d'urgence, je veux rappeler que l'ordonnance du 25 mars a prolongé de deux mois la trêve hivernale, laquelle durera donc jusqu'au 31 mai 2020. Le Gouvernement a également annoncé le maintien pendant deux mois des 14 000 places d'hébergement d'urgence. J'ajoute que 7790 places d'hôtel ont été ouvertes et que le ministère du logement a évalué à 52 millions d'euros le coût des mesures d'hébergement et d'accompagnement des personnes fragiles.
Quant aux travailleurs du sexe, ils peuvent eux aussi bénéficier de l'aide financière à l'insertion sociale professionnelle. Je rappelle par ailleurs que les associations qui soutiennent les personnes fragiles sont également éligibles aux mesures d'accompagnement et d'aide à la trésorerie prévues pour le Gouvernement. Nous nous sommes battus pour cela ; elles ne doivent donc pas hésiter à en faire la demande.
Nous le constatons tous dans nos circonscriptions, en dépit des difficultés que rencontre le secteur associatif dans cette période de confinement, le volontariat reste fort heureusement important. Chacun peut continuer d'aider les plus démunis au sein des associations. C'est l'un des cas autorisés par l'attestation de déplacement dérogatoire.
Demande de retrait, donc.