La première loi de finances rectificative ne comportait aucune mesure sociale : il est donc opportun que le second PLFR répare cet oubli malheureux. La crise a des conséquences financières pour les plus modestes d'entre nous.
Votre prime de précarité ne cible pas tous les minima sociaux ; vous avez ainsi oublié les titulaires de l'allocation de solidarité aux personnes âgées, l'ASPA, à savoir des retraités pauvres qui touchent l'ancien minimum vieillesse. Vous avez surtout oublié les salariés qui, gagnant un peu plus que le SMIC, peuvent toucher la prime d'activité, créée pour pallier la faiblesse des revenus du travail ; or ces personnes doivent faire face à des surcoûts liés au confinement et à la présence de leurs enfants à domicile, exactement comme les familles au RSA.
L'amendement vise à muscler les mesures d'aide sociale en leur allouant un crédit supplémentaire de 5 milliards d'euros, destiné à élargir le nombre de bénéficiaires.